A chaque époque sa vision du travail ! La génération Y, représentée par les personnes nées entre la fin des années 70 et le milieu des années 90, a bousculé les habitudes professionnelles de ses aînés, en recherchant plus de flexibilité et de liberté. Mais la relève est déjà là. Il s’agit de la génération Z, née depuis 1995 et qui arrive sur le marché de l’emploi.
Ils sont affranchis, mais ils ont besoin de règles. Ils ne craignent pas l’ambivalence, en résumé, apprenons à manier le paradoxe.
Auto-nommés « slashers », les Z se définissent par plusieurs aspects de leur personnalité, séparés par des slashs. Nés avec l’ère d’Internet et des nouvelles technologies, ils n’imaginent pas leur vie sans smartphone ou Google. Cette hyper connectivité se traduit par une place grandissante du virtuel dans leur vie, un nécessaire besoin de transparence et une défiance vis-à-vis des entreprises et des médias traditionnels.
Les Z ne souhaitent pas mettre la carrière professionnelle au cœur de leur projet de vie. Ils s’inscrivent ainsi dans la même logique que les Y. « C’est le plaisir et l’envie qui guident leur démarche, pas le devoir ou l’obéissance à une norme sociétale ».
Lâcher rapidement une situation professionnelle qui leur semble peu intéressante ou trop demandeuse d’efforts sans plaisir en contrepartie, car ils supportent moins l’ennui que les générations précédentes.
Les jeunes Z trouvent l’entreprise « dure »[1], « compliquée », difficile à vivre au quotidien, «fermée à l’innovation et au changement». Cette génération ne retrouve pas, dans l’entreprise, les critères dans lesquels elle se reconnaît le plus aujourd’hui : respect, flexibilité, coopération, transparence. Elle associe davantage l’entreprise à la concurrence, la performance, la continuité et la persévérance
A la question
de savoir sur quels critères ils choisissent un employeur plutôt qu’un autre, les
facteurs d’ambiance sont ainsi
déterminants pour les Z. « C’est un peu comme si la question « avec qui ?»
primait sur « pour quoi ?». Les espaces de travail ouverts, permettant à chacun
de travailler où il veut, comme il veut et avec les ressources dont il a
besoin, sont particulièrement appréciés, de même qu’un système de management transversal, agile, souple, décentralisé et responsabilisant.
La suite bientôt …
[1] Etude intitulée La grande invaZion, réalisée par BNP Paribas et The Boston Project en 2015
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.